Qui pourriez vous être d'autre?

Je me posais une question
Et vous, vous êtes vous déjà demandé qui pourriez vous être si vous n'étiez pas vous?
Je viens de me poser la question et à vrai dire je compte un peu (même beaucoup) sur vos idées pour m'éclairer,
parce que franchement, c'est une vraie colle!



PS: Je suis sûre que Sylvain va trouver un truc hasardé, non?

Qui pourriez-vous être d’autre ?

Je dois reconnaître que c’est une question que je me suis déjà posée mais dont la réponse varie selon les circonstances.

Mon esprit farfelu a parfois du mal à m’autoriser à pondre des réponses sérieuses, aussi, si je laisse flotter mon imagination, je me verrais bien en président fondateur d’une fanfare que j’appellerais les trompes d’eustache et qui, en ces temps où les banques sont co-responsables de tous nos malheurs, exécuterait avec brio l’Ouverture d’une ligne de crédit en sous-sol mineur afin de les désigner à la vindicte populaire.

En fait, il est vrai que j’aimerais bien être un musicien, non pas pour jouer du piano diesel, de la clarinette à moustache ou du contrebasson à pédale, non, mais j’aimerais tout simplement être capable de composer les musiques qui me ravissent.

Dans un tout autre domaine, ayant du mal à croire en une divinité incausée, j’aimerais bien croire au concept de réincarnation et, dans ce cas de figure, j’en profiterais pour tenter de sonder l’insondable mystère de l’autre en tentant de me réincarner dans l’autre sexe dont la capacité de résilience plastique (dans le sens de plasticité adaptive) m’a toujours étonné.

Voilà donc une première réponse rapide mais totalement incomplète, je compte donc sur ma phase cogitationnelle nocturne qui est la plus féconde pour retourner le problème dans tous les sens.

Catou a écrit:PS: Je suis sûre que Sylvain va trouver un turc attardé, non?

Je ne sais pas si Sylvain est un turc attardé, mais il a tout de Mustafa Kemal Atatürk :



- D'abord, il a la moustache, et chacun sait qu'un homme sans moustache, c'est aussi aberrant qu'une femme avec.

- C'est un visionnaire. Il a deux yeux, deux œufs, et tout ce qui va avec.

- Il te pond (rapport aux œufs, sans doute) des discours que même Sarkozy avec des talonnettes encore plus grandes n'oserait pas prononcer. Que lorsqu'il sera face à Dieu, celui-ci en perdra tellement son latin, que cela sonnera la fin des temps et celui de la parousie.

- Que même au plus profond de la dépression, ses facéties rendraient son psy dépressif.

- En clair, je vois difficilement, comment Sylvain pourrait devenir quelqu'un d'autre sans se déprécier.

Qui pourrais-je être, autre que qui je suis ?

« En voilà une question qu’elle est bonne ! » Essai de réponse :

- Avant d’être quelqu’un d’autre, qui suis-je, quand je suis moi ?

D’abord, ai-je un moi ? Un moi qui sois( ou qui soit ?) le même à un moment donné et dix minutes après ?

Je crois, oh Bouddha, mon maître à penser, que cela n’existe pas !

Je suis en changement (pas en déménagement ???) permanent. Chaque cellule qui meurt est remplacée et cela fait de moi un homme nouveau, chaque idée nouvelle me transforme ou me motive à changer.

- Qu’y a-t-il de permanent en moi : mon état civil ! C’est peut-être bien là que je pourrais changer, changer de nom !!!

Changer de vêtements, changer de coupe de cheveux, d’accent pour parler… c'est-à-dire changer d’apparence.

Décidément je suis trop impermanent pour avoir le temps de me saisir.



-Pourtant il y a un petit, tout petit truc, et combien personnel, qui peut durer : c’est mon code génétique, hérité de deux particules parentales, et qui fait de moi un exemplaire unique.

Si j’étais cloné, ce code persisterait… mais un autre utérus que celui qui m’a porté ne produirait pas le même résultat … mon éducation serait autre.

Pour conserver de moi un élément permanent, il faut mettre au frigo mon plan de fabrication. Hors de lui, tout est fluctuant et passager, comme le ciel et ses nuages, je suis toujours un autre.

Chacun d'entre vous m'éclaire un peu plus.... Mais à relire la question (qui n'était pas du tout une question "piège"), ce n'est pas si évident que ça parce qu'il ne s'agit pas vraiment d'imaginer ou de rêver à ce que nous aurions VOULU être mais PU être, hé hé, et à mon sens, toute la différence est là.

D'après quelles de nos capacités (connues) nous verrions nous comme ci ou comme ça ou comme telle ou telle personne à qui nous ressemblons déjà un peu, par certains de nos traits de caractère.

Pour ma part, par exemple, je pense que je me serais bien vu "commandante de quelque chose" je ne sais pas de quoi exactement ni dans quel domaine ne riez pas et n'imaginez rien de tordu surtout hein! Il y a des commandantes sympas tout dépend la façon de faire na!

Au fil de la discussion j'essayerai d'élucider le mystère qui m'habite et de trouver plus précisément, qui j'aurais pu être autre que moi (p'tain ça va être dur, je l'sens )

Bon, après, pourquoi ne pas laisser courir l'imagination, le choix ne peut être que plus large, comme l'a fait Sylvain,

Sylvain Étiré a écrit:Qui pourriez-vous être d’autre ?

Dans un tout autre domaine, ayant du mal à croire en une divinité incausée, j’aimerais bien croire au concept de réincarnation et, dans ce cas de figure, j’en profiterais pour tenter de sonder l’insondable mystère de l’autre en tentant de me réincarner dans l’autre sexe dont la capacité de résilience plastique (dans le sens de plasticité adaptive) m’a toujours étonné.

Ah! le fantasme suprême masculin celui de se retrouver dans la peau du sexe opposé pour en connnaître l'intérieur
(franchement quelle femme aimerait ça se retrouver dans le corps et le cerveau d'un homme, bof, pas moi, et puis, on sait déjà ce que contient leur cerveau -ça y est je sens que je me met tous les hommes à dos là, c'est sûr - )

Jef tu as fait une remarquable description de Sylvain et l'air de rien une mise en valeur de taille, j'aime bien ta réponse!

roller a écrit:Qui pourrais-je être, autre que qui je suis ?

« En voilà une question qu’elle est bonne ! » Essai de réponse :

- Avant d’être quelqu’un d’autre, qui suis-je, quand je suis moi ?

Et qui es-tu lorsque tu n'es pas toi (vu ta réponse)

Mais tu as raison de prendre la question par le début Roller, c'est quand même plus logique de chercher à savoir qui on est à l'instant même au lieu de chercher qui on pourrait être d'autre, et la question est ou devient bien compliquée d'un seul coup

D’abord, ai-je un moi ? Un moi qui sois( ou qui soit ?) le même à un moment donné et dix minutes après ?

Je crois, oh Bouddha, mon maître à penser, que cela n’existe pas !

Je suis en changement (pas en déménagement ???) permanent. Chaque cellule qui meurt est remplacée et cela fait de moi un homme nouveau, chaque idée nouvelle me transforme ou me motive à changer.

Un moi quoi soit? Certainement, au moins dans le présent, mais ça voudrait dire que le moi de maintenant fout constamment le camp avec le temps? A moins de vivre incessamment l'instant présent, est ce réellement possible? Ca serait en rapport avec le temps (?)

Pourtant si on repense au Moi (chacun le sien) qu'on change de vêtements, de coupe de cheveux, de nom ou de lieu, on peut malgré tout rester ce même Moi, celui dont l'intérieur ne change pas tant que ça, celui qui comme tu dis, a ses codes génétiques immuables et que même les changements d'adaptation à la vie qui nous entoure n'en changeront pas la profondeur.

Jef Kazak a écrit:
- D'abord, il a la moustache, et chacun sait qu'un homme sans moustache, c'est aussi aberrant qu'une femme avec...

Qu’est-ce qu’elle a ma Schnurrbart ?
Tu ne pensais pas à quoi tu allais t’exposer en évoquant ma Schnurrbart car figure toi que c’est le signe de l’énergie vitale ainsi que le professait Friedrich Nietzsche et c’est la raison pour laquelle il ne pouvait pas souffrir les mâles glabres.



Mais la raison pour laquelle Friedrich Nietzsche portait aussi fièrement la moustache est peu connue aussi me fais-je un devoir d’éclaircir ta lanterne en la matière.

Friedrich Nietzsche, lorsqu’il était tout petit était imberbe, moi aussi d’ailleurs, et il devait batailler ferme avec son père, un superbe moustachu, pour partager le sein maternel, sein que Madame Nietzsche avait d’ailleurs admirablement galbé et d’une couleur délicieusement nacrée avec un fin réseau de veines bleues venant éclore en corolle autour d’un superbe téton teuton dressé en son centre.

Son père moustachu ne lui cédait ce sein tentateur qu’avec la plus grande parcimonie et le petit Friedrich en fut très perturbé, ce qui explique en partie la tournure d’esprit si particulière qu’il développa par la suite.
Dès qu’il fut en âge de comprendre, sa mère lui refusa le téton en lui expliquant que « Ein Kuss ohne Schnurrbart ist wie Suppe ohne Salz » autrement dit « qu’un baiser sans moustaches est comme de la soupe sans sel »

À partir du moment où il fut privé du sein maternel Friedrich n'eu de cesse de tout comprendre sur les contraintes anthropologiques du système pileux en général et des poils de moustache en particulier qui, à l’instar des autres poils d’ailleurs, peuvent être, droits et raides, souples et ondulés, ou frisés ou enfin crépus.

Dans un opus peu connu Friedrich Nietzsche a résumé le fruit de ses études :

* L'hérédité de la forme des poils est due à plusieurs facteurs, on admet que les facteurs "poils droits" ou"poils crépus" sont dominants vis-à-vis du facteur "poils ondulés" mais la transmission héréditaire varie selon la population considérée.

* Les poils sont plus ou moins nombreux et longs suivant le sexe, la race et les individus: un excès considérable de la pilosité conduit à l'hirsutisme.

* Les poils «ambosexuels», axillaires et pubiens, apparaissent à la puberté dans les deux sexes.

* Certaines femmes sont affligées d'une hypertrichose, soit diffuse, soit d'un type androïde (ébauche de moustache et de barbe), sans qu'une cause hormonale pathologique ou thérapeutique (hormones mâles) puisse être toujours décelée. Une pilosité androïde majeure avec hypertrichose généralisée constitue le virilisme, de nature habituellement dysendocrinienne. Après la ménopause apparaissent fréquemment, sur la lèvre supérieure et sur le menton, quelques poils gros et longs.

* Les poils sont implantés dans des dépressions profondes de l'épiderme, appelées follicules.
Le follicule pileux, qui contient la partie fixe du poil, au-dessous de son émergence cutanée, est une invagination épidermique dans le derme.
Il comprend, de l'extérieur vers l'intérieur, un sac externe de nature conjonctive, dermique, une membrane vitrée homologue de la jonction dermo-épidermique et une gaine épithéliale externe, pluristratifiée, formée de cellules épidermiques malpighiennes.

* Le poil dans sa portion inférieure fixe («racine» du poil), adhère intimement au follicule pileux par ses gaines propres (gaine épithéliale interne); il est constitué de plusieurs assises cellulaires. L'axe du poil est formé par la «moelle», riche en graisse, et qui est absente dans les simples duvets.

* Le pôle inférieur de la racine du poil est renflé en forme de bulbe et son centre (matrice épidermique) est évidé pour recevoir une expansion du derme (papille dermique) riche en nerfs et en capillaires. Au-dessus du bulbe se situe l'abouchement de la glande sébacée dans le follicule pileux.

fig 1 : Bulbe d'un poil dont le pôle inférieur creux est occupé par la papille dermique.


* Au niveau de son émergence de la peau, le poil devient libre, non adhérent à l'entonnoir folliculaire, et il se continue par la tige qui est la partie visible. Cette tige, plus ou moins longue et épaisse suivant les régions, perd peu à peu ses gaines, sa moelle et ses assises cellulaires, pour n'être plus formée que de cellules kératinisées anucléées. Ces lamelles de kératine dure, analogue à celle de l'ongle, sont imbriquées et contiennent de nombreux grains de mélanine qui lui donnent une couleur plus ou moins foncée.

* Au follicule pileux est annexé un muscle arrecteur, représenté par un étroit ruban de faisceaux de fibres musculaires lisses, dont la contraction détermine le hérissement (tout à fait silencieux) des poils.

* La pousse du poil a surtout été étudiée à propos des cheveux qui subissent des évolutions cycliques successives de croissance (phase anagène), de régression (phase catagène) et de repos (phase télogène). Cette dernière phase aboutit à la mort et à la chute du cheveu ou du poil de Q, suivies d'une nouvelle pousse. On admet très schématiquement que, chez l'adulte, 95 % des poils sont en phase anagène, d'une durée de trois ans ou plus pour chaque poil, 1 % en phase catagène pendant deux à trois semaines, et 4 % en phase télogène les deux à quatre mois suivants.

* La croissance des poil, variable avec l'âge et les saisons, est en moyenne de 0,35 mm par jour.
Mais des causes multiples, physiologiques et pathologiques, modifient cette évolution. Les hormones mâles, qui déterminent la pousse abondante des poils dits masculins (barbe, moustache), ont par contre une action inhibitrice sur la croissance des cheveux mais d'une façon surprenante pas sur celles des poils, ce qui explique la fréquence des (s?)alopécies chez les hommes, ainsi que chez les femmes soumises à des hormonothérapies androgènes. L'activité sexuelle du vivant objet du prélèvement ne semble pas avoir d'influence notable sur la croissance des poils.

* Un poil ne tombe que deux à trois mois après sa mort spontanée ou pathologique, ce délai étant raccourci sous l'influence de facteurs mécaniques (frottis, traction, frictions, shampooings).

* Le poil mort présente un bulbe plein, atrophié, blanc et sec, que l'on croit, à tort, être une «racine» non susceptible de remplacement.

* Dans l'Antiquité, on avait déjà noté que les eunuques n'étaient jamais chauves, ça explique peut-être pourquoi le "Chef Chauve" Souris toujours.

* Les microphotographies de poils réalisées par Friedrich Nietzsche démontrent que celui-ci n'est ni rond ni cylindrique (c.f. la figure 2 ci-dessous).

fig 2 :Coupe transversale d'un follicule pileux centré par un poil.

Non mais, j'te jure...

Catou a écrit:
(franchement quelle femme aimerait ça se retrouver dans le corps et le cerveau d'un homme, bof, pas moi, et puis, on sait déjà ce que contient leur cerveau -ça y est je sens que je me met tous les hommes à dos là, c'est sûr - )

Tu ne crois pas si bien dire, je pense en effet que vu la différence du cahier des charges qui a préludé à la conception divine des cerveaux masculins et féminins tu ne serais pas à l'aise à l'intérieur d'une cervelle de mec.



Tout est vraiment conçu différemment n'est-ce pas ?

Flûte alors, je voulais être sérieux et Roller m'a piqué ma réponse. Je crois qu'il a tout dit, et très bien dit.

Et puis, Sylvain, bougre de jouisseur, car il a joui de ce qu'il a écrit, a été on ne peut plus drôle, comme à son habitude de farceur congénital. Il est 5 du matin, et j'ai éclaté d'un rire réveil-matin pour la maisonnée.

Voyons notre nouvelle recrue :

Catou a écrit:Chacun d'entre vous m'éclaire un peu plus.... Mais à relire la question (qui n'était pas du tout une question "piège")

Quand une femme dit ça, il y a tout lieu de se méfier ... je met mon casque

Catou a écrit:ce n'est pas si évident que ça parce qu'il ne s'agit pas vraiment d'imaginer ou de rêver à ce que nous aurions VOULU être mais PU être, hé hé, et à mon sens, toute la différence est là.

Ca ce sont les circonstances et nos réponses adaptées (ou pas) qui décident de ce que nous sommes vraiment.

Je regardais, l'autre jour, "la liste Schindler", et je me disais que si j'avais été juif dans les camps, je n'aurais jamais trouvé la force de survivre. Mais qu'en sais-je ? La réalité nous plonge dans le bonheur ou le malheur, et nous n'avons d'autre choix que de réagir qu'avec ce que nous possédons, le reste appartiens à la causalité et à ses effets, désirables ou pas.

Catou a écrit:D'après quelles de nos capacités (connues) nous verrions nous comme ci ou comme ça ou comme telle ou telle personne à qui nous ressemblons déjà un peu, par certains de nos traits de caractère.

L'imagination ou l'abstraction, nous fait sortir de la réalité, et celles-ci ayant la capacité de s'extraire du temps ou même de le recréer, notre vie intellectuelle échappe quelques peu aux contingence de la réalité.

Si j'étais né "assensué", sans aucun sens, ma conscience aurait-elle existé ?

Catou a écrit:Pour ma part, par exemple, je pense que je me serais bien vu "commandante de quelque chose" je ne sais pas de quoi exactement ni dans quel domaine ne riez pas et n'imaginez rien de tordu surtout hein! Il y a des commandantes sympas tout dépend la façon de faire mal !

Déjà l'apparition d'une catwoman en combinaison de latex, nous interpelle, alors l'idée qu'elle manie une verge à trois queues, cela nous affole carrément

Catou a écrit:Au fil de la discussion j'essayerai d'élucider le mystère, oui ma bite, et de trouver plus précisément, qui j'aurais pu être autre que moi (p'tain ça va être dur, je l'sens )

Attention, tu vas nous attirer des ennuis avec l'admin. Il est assez sourcilleux. Je suis d'ailleurs étonné que Sylvain n'ait pas pris en compte les sourcils de l'admin.

Catou a écrit:Bon, après, pourquoi ne pas laisser courir l'imagination, le choix ne peut être que plus large, comme l'a fait Sylvain,

Sylvain Étiré a écrit:Qui pourriez-vous être d’autre ?

Dans un tout autre domaine, ayant du mal à croire en une divinité incausée, j’aimerais bien croire au concept de réincarnation et, dans ce cas de figure, j’en profiterais pour tenter de sonder l’insondable mystère de l’autre en tentant de me réincarner dans l’autre sexe dont la capacité de résilience plastique (dans le sens de plasticité adaptive) m’a toujours étonné.

Chez Sylvain, cela n'a rien à voir avec l'imagination. Ce type est comme ça naturellement. J'en sais quelque chose, puisque je suis son gardien personnel dans l'institution où il est enfermé

Catou a écrit:Ah! le fantasme suprême masculin celui de se retrouver dans la peau du sexe opposé pour en connnaître l'intérieur
(franchement quelle femme aimerait ça se retrouver dans le corps ...

Effectivement, le touché rectal n'a rien de ragoûtant

Catou a écrit: ... et le cerveau d'un homme, bof, pas moi, et puis, on sait déjà ce que contient leur cerveau

Ah non, ça tu le supposes, mais tu n'en sais rien. N'oublies pas que tu n'es qu'une femme

Ce n'est pour rien que les hommes ont imaginé Dieu, et que les femmes n'ont imaginé que l'homme.

Les fantasmes masculins sont très complexes. Déjà, si l'être humain est habillé, c'est parce que l'homme jouit plus de déshabiller les femmes en imagination que de les voir véritablement nues. Il faut vraiment être un homme pour comprendre ça

Catou a écrit:ça y est je sens que je me met tous les hommes à dos là, c'est sûr - )

Sur le dos, sur le ventre, sur le côté, couché, debout. Les hommes ont beaucoup d'imagination

N'aies pas peur, Catou. Il y a longtemps que je ne me passionne plus que pour les choses de l'esprit, mais ça fait du bien, de temps en temps, de retomber en adolescence.

Qu’est-ce que j’aurais pu être d’autre ?

- C’est le métier choisi qui m’a façonné en partie.

Le mien réclamait peu d’instruction et cependant il m’a fallu batailler pour l’obtenir, vu ma situation sociale et géographique.

Je crois que j’aurais pu pratiquer tous les métiers accessibles à l’instruction reçue, ne souffrant pas de manques physiologiques particuliers. J’aurais privilégié les occupations n’altérant pas ma santé physique ou psychique.

Les mêmes métiers me seraient inaccessibles aujourd’hui, le niveau des études requis ayant été relevé. Mais les conditions pour s’instruire sont meilleures…

Très difficile d’imaginer ce que j’aurais PU être d’autre.


- Selon mon goût et mes aptitudes, acquises au moment de choisir, je me serais bien vu en moine taoïste. Avec quelques nonnes pour me dynamiser… Un temple avec un parc à entretenir … Une bibliothèque à portée de main…Et une salle d’accueil où j’aurais eu à expliquer et à prêcher un art de vivre.

Etant entendu que la part irréductible de ma fonction n’aurait pas dépassé 4H par jour, afin que je consacre le reste du temps à me parfaire et à m’instruire.

Est-ce déraisonnable ?

Alors là je suis pétée de rire avec vous autres

Dis donc Sylvain, tu nous as fait un sacré exposé sur le poil, très intéressant, j'ai appris des nouveaux noms comme, "ambosexuels, hypertrichose, épithéliale, pluristratifiée, malpighiennes... pas sûre que je les retienne longtemps

Quant aux schémas de la coupe du cerveau, pppfff, faut reconnaître que tout est vraiment comme indiqué et les femmes le savent bien! c'est certainement ce qui les séduit d'ailleurs hé hé

Quant à Jef, j'adorrrrrrre sa façon d'aimer les femmes. Plus tu les critiques, plus tu les valorises. Tu as sans doute été une femme dans d'autres temps

Roller, toujours aussi raisonnable avec l'impression du contraire.


A plus tard, le devoir de cuisinière m'appelle aux fourneaux, ben oui.... mais j'aime aussi ça!

roller a écrit:Très difficile d’imaginer ce que j’aurais PU être d’autre.

- Selon mon goût et mes aptitudes, acquises au moment de choisir, je me serais bien vu en moine taoïste. Avec quelques nonnes pour me dynamiser… Un temple avec un parc à entretenir … Une bibliothèque à portée de main…Et une salle d’accueil où j’aurais eu à expliquer et à prêcher un art de vivre.

Imaginons la vie qu'aurait pu être celle du Père Roller :

- "Mlle Catou, vous trouverez facilement, c'est le 118éme temple à gauche, juste avant la mosquée. Demandez Sœur Fella, ma 189ème épouse. Elle a su me conquérir par les raffinements éthérés de ses propos. Elle vous aidera à vous déshabiller avant la cérémonie".

- "Où est passé cet exemplaire du Kamasutra. Je l'avais placé entre ma collection de "Lui" et celle du "Playboy". Il faut que je parle du désordre qui règne ici à ma bibliothécaire. Cela va aller mal pour son matri-cul".

- "J'aimerais rappeler que le personnel masculin du temple est prié d'aller brouter le parc, pendant la cérémonie de la Sainte Reproduction à laquelle ne sont conviées que les gentilles novices".

roller a écrit: Etant entendu que la part irréductible de ma fonction n’aurait pas dépassé 4H par jour, afin que je consacre le reste du temps à me parfaire et à m’instruire.

"La part irréductible" & "4 heures par jour" ? Cela laisse rêveur.
Si je peux me permettre de vous conseiller, mon Père, je vous inviterais plutôt à vous reposer. Heu ... oui, oui, je sais. Je vais brouter ma part de gazon.

roller a écrit:Est-ce déraisonnable ?

Il faut tout de même la santé.

Je me demande si je ne vais pas adhérer au temple de Roller, là au moins, plus de fric, plus de violence,
du travail pour tout le monde ( ) et de la chair à profusion

Je me demande de plus en plus si la vie monastique ne serait pas le meilleur choix, ils ont tout compris on dirait....

Catou a écrit:... et de la chair à profusion

Ne pas confondre "chair" et "chaire".

Méfie-toi, mon chat. Ce n'est pas de la souris, cela tient plutôt du gros rat (taille matou)

Exact!!! ChairE J'ai fait une erreur de frappe
les gros rats ... même pas peur t'as pas vu la taille de mes canines
miaouuuuuuuuuu

Non, non ! Il n'y a pas dans le parc du temple d'autre responsable que moi, assisté de quelques rares nonnes de passage. Et pourquoi pas du jardinage pour tout le monde !

Les visiteurs, un peu taoïstes eux aussi, peuvent participer au désherbage, après l' écoute brève du thème du jour.

Par petits groupes, à deux, seuls, ils vaquent

D'aucun m'auraient demandé la permission d'ériger quelques huttes confortables pour les jours de pluie...

Ouh! là! là! mais je serais devenu le gérent d'un éros center !

Entre adultes consentants dit-on !

Et gratos, sans tabac, ni drogues, ni alcool. avec sécurité et hygiène, dit-on encore.

L'essentiel étant l'amour, le bien-être et la lucicité . Que du bon pour la planète.

Roller dit:

Et gratos, sans tabac, ni drogues, ni alcool. avec sécurité et hygiène, dit-on encore.

hé! Avec un peu de vin tout de même

avec sécurité et hygiène, dit-on encore.

Tu veux dire, sans préservatif?

Catou a écrit:Roller dit:

Et gratos, sans tabac, ni drogues, ni alcool. avec sécurité et hygiène, dit-on encore.

hé! Avec un peu de vin tout de même

avec sécurité et hygiène, dit-on encore.

Tu veux dire, sans préservatif?

Je plussoie avec la remarque de Catou, tu n'aurais pas oublié de creuser une cave dans ton monastère ?
C'est une condition préalable indispensable à la survie des moines paillards comme moi.

Quand aux protections latex dont parle Catou, l'Église les enfile à l'index et normalement avec un peu d'eau bénite on peut s'en passer.
En tout état de cause, les vieux moines comme Roller et moi n'ont plus besoin de ce genre soutane.

Sylvain Étiré a écrit:Quand aux protections latex dont parle Catou, l'Église les enfile à l'index et normalement avec un peu d'eau bénite on peut s'en passer.

Es-tu certain de ne pas confondre l'eau bénite avec le vin de messe ? L'alcool est purificateur, c'est sûr, mais son application aux parties génitales, fait encore chanter plus fort et danser plus vite qu'avec son application normale

Je serais plus tolérant pour "la soutane" dont parle Sylvain Etiré que pour le pinard.

Je bois parfois un ch'tit canon mais c'est assez rare, il faut qu'il y ait du monde à la maison !!!

Quant au préservatif, sûr il ferait partie des protections obligatoires. Ce qui me tiendrait à l'écart de la fête, car il est des soutanes si pesantes que le moine plie.

Quoique, faudrait voir ! Depuis le temps que je suis assisté par une unique nonne, et après tests rassurants j'ai perdu l'habitude de me couvrir.

Donc, sans pinard et avec capuche obligatoire, vous pensez que le monastère serait sans visiteurs ?

Zut alors, faudra que je me reconvertisse : que pourrais-je être d'autre ?