L'UNICEF appelle à mettre fin aux mutilations génitales féminines

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Mutilations génitales : être femme et mutilée - Ière partie

Dans le cadre de l'Enseignement Post-Universitaire (EPU) sur les mutilations génitales, Khady KOITA du G.A.M.S. (Groupe femmes pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles) intervient sur le thème suivant : être femme et mutilée. L'association Gynécologie sans frontières a fait un gros travail. Certains médecins ignorent encore le sujet; 3 millions de petites filles subissent encore l'excision dans le monde. 150 millions de femmes sont mutilées par ignorance ou par hypocrisie. Encore actuellement, l'excision est présentée comme une purification religieuse, le but principal pour rester vierge jusqu'au mariage , une nécessité de rester peu gourmande dans le plaisir sexuel. Dans l'éducation africaine, le plaisir sexuel est renié, une femme est faite pour procréer. L'excision qui on l'espère disparaitra, favorise encore la polygamie.

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Mutilations génitales : être femme et mutilée - IIième partie

l'auteur a été excisée très tôt ; on lui a appris à exciser, et soigner après l'opération. Après son mariage , elle a posé des questions à son entourage sur les raisons de l'excision. Nulle part dans le Coran, n'est inscrite cette tradition. L'auteur a refusé de faire exciser ses filles et s'est engagée dans le combat contre l'excision. Elle a tenu sa première conférence au Sénégal en 1997. Les jeunes filles aujourd'hui excisées doivent être suivies psychologiquement.

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Mutilations génitales : leur classification et actualisation dans le monde

cette pratique est vieille depuis 25 siècles. En revanche on ne travaille sur le sujet que depuis 20 ans. Cette pratique couvre les cinq continents . Au Burkina Faso, grâce à la législation et à l'information, les taux ont considérablement baissé. Au Mali, ils sont passés de 80 % à 40 %. L'évolution en afrique dépend de chaque pays. Il faut provoquer le dialogue avec les femmes mutilées, et leur proposer une opération qui n'est pas non plus une solution.

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Mutilations génitales : conséquences obstétricales des mutilations génitales

En France, 20 000 femmes en âge de procréer sont excisées ; dans le monde, 137 millions de femmes. Les complications arrivent au cours de la grossesse, du post-partum et au moment de l'accouchement. les mutilations sont très différentes , certaines ont des conséquences graves sur le périnée. En pré-partum, le suivi psychologique de la patiente est primordial. En post-partum, la surveillance périnéale s'impose ainsi que le suivi psychologique.

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Site du G.A.M.S. (Groupe femmes pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles)

Enorme sujet !

Derrière ce thème il y a bien sûr la femme et son rapport à l'homme.Il y a l'humain et le rapport à son corps.

Femme essentiellement procréatrice. Femme et droit au plaisir. Femmes victimes et cependant gardiennes ds traditions.

Il y a le problème des traditions en général, de la difficulté à les dépasser.

Peut-être aussi peut on voir là un aspect des modifications corporelles que certains humains croient devoir imposer ou interdire. Depuis la circoncision, les scarifications, tatouages, modifications de la forme du crâne, du cou, des lèvres, des oreilles, des dents... en passant par le percing, le maquillage ...le body building, voire le clonage ou modifications génétiques.

Modifier son corps, dans quel but ? Imposer une modification ou suggérer des modes ? Interdire toute action, autre que médicale, sur le corps ? Bientôt les cyborgs apparaîtrons, combinant corps de chair et robotisation.

roller a écrit:Enorme sujet !

Derrière ce thème il y a bien sûr la femme et son rapport à l'homme. Il y a l'humain et le rapport à son corps.

Je ne suis pas convaincu que cette fois-ci, l'homme soit vraiment le coupable, même si c'est la différence de sexe avec celui-ci qui les rend victimes. Ce sont bien les femmes qui perpétuent, génération après génération, cette atteinte à l'intégrité corporelle des femmes et à leur plaisir. Je suis d'accord, pour le reste, sur ce que tu écris.

Je me suis souvent demandé si la mutilation génitale féminine n'avait pas des motivations semblables à la circoncision chez les hommes. On coupe ce qui "semble inutile", et il est difficile d'en couper plus chez l'homme sans attenter à sa capacité de se reproduire ou de le voir se vider de son sang. Ce serait un rituel sorti du fond des temps.

La circoncision est le signe de l'alliance entre Dieu et les hommes chez les juifs et les musulmans, mais comme on retrouve ces mutilations, masculines et en tout cas féminines, sur tous les continents même chez les aborigènes d'Australie, elles ont certainement des origines bien plus lointaines qui doivent reposer sur la fascination qu'exerce le plaisir sexuel sur des êtres doués d'intelligence et qui en tirent leurs propres conclusions.

je me suis passionné pour les initiations ou accueil de nouveaux dans un groupe. Passionné pour les sociétés primitives accueillant les ados, filles ou garçons.

Partout et toujours, il y a une composante sexuelle.

Parfois on a l'impression que les vieux (initiateurs) veulent faire comprendre que la maîtrise du sexe est un facteur de sociabilité, voire de culture. Le vieux Freud n'a pu émettre ses idées qu'avec cette phrase jointe " il n'y a pas de culture possible sans répression de l'instinct sexuel"

Les modalités d'expression du principe de base ont dû évoluer selon les pouvoirs en place et les visées propres à chaque groupe.

Passionnant vous dis-je ! Mais ce n'est pas une raison pour maintenir des traditions, qui doivent évoluer. Quand bien même pour cela, il faudrait "contrarier" les transmetteurs de traditions.